L'histoire de l'Italie en Coupe du Monde de football commence avec les prémices du tournoi. Les débuts italiens remontent à la première édition en 1934, organisée sur leur propre sol. Sous la direction du légendaire Vittorio Pozzo, l'Italie remporte son premier titre mondial, battant la Tchécoslovaquie en finale. Ce triomphe établit les fondations d'une tradition footballistique italienne solide, mettant en lumière la maîtrise tactique du "catenaccio" et les prouesses athlétiques de joueurs tels que Giuseppe Meazza.
Les années 1938 et 1934 sont suivies par une période de gloire relative dans les années 1938, mais l'impact de la Seconde Guerre mondiale interrompt temporairement la participation de l'Italie aux Coupes du Monde. Cependant, dans les années 1980, l'Italie renoue avec la victoire en remportant la Coupe du Monde de la FIFA en 1982, en Espagne. L'équipe dirigée par Enzo Bearzot, portée par des joueurs légendaires tels que Paolo Rossi, remporte le titre après des performances exceptionnelles. Les années suivantes voient l'Italie atteindre plusieurs fois les phases finales, mais sans parvenir à réitérer le succès de 1982.
Le tournant majeur survient en 2006, lors de la Coupe du Monde en Allemagne. Sous la direction de Marcello Lippi, l'Italie remporte son quatrième titre mondial, battant la France lors d'une finale mémorable aux tirs au but. Des joueurs emblématiques tels que Gianluigi Buffon, Fabio Cannavaro et Francesco Totti ont laissé une empreinte indélébile, symbolisant la résilience et l'excellence italiennes. Depuis lors, l'Italie a maintenu sa présence aux plus hautes sphères du football mondial, démontrant une combinaison de tradition tactique, de talent individuel et de passion pour le jeu.
L'histoire de l'Italie en Coupe du Monde illustre non seulement des triomphes sportifs, mais aussi l'évolution d'une nation passionnée par le football, où le succès est tissé dans le tissu même de son histoire footballistique.